Riassunto analitico
Zazie dans le métro (1959) est l’un des romans les plus célèbres de Raymond Queneau. Dans ce livre, l’auteur expérimente sur la langue et applique ses théories sur le néo-français, une langue vivante qui reflète l’oralité. Dès sa publication, le roman a connu un grand succès et a été traduit dans de nombreuses langues, malgré les difficultés liées à la restitution de différents niveaux de langue employés par l’auteur. De plus, l’œuvre a inspiré plusieurs adaptations, dont la bande dessinée homonyme réalisée par Clément Oubrerie et publiée en 2008 chez Gallimard. Ce mémoire vise à analyser et à comparer la traduction italienne du roman et de la bande dessinée, afin d’étudier les stratégies adoptées par les traducteurs respectifs dans la restitution du néo-français. Le premier chapitre introduit l’auteur et son roman pour étudier comment ses expériences et ses réflexions linguistiques se reflètent dans son écriture. Le deuxième chapitre est consacré à la traduction de Franco Fortini, datant de 1960. Avant d’examiner la manière dont l’auteur-traducteur traite les différents aspects du néo-français, il sera question d’introduire certains concepts de traductologie et de linguistique, mais aussi de présenter le contexte éditorial et la biographie de Fortini. Le troisième chapitre se focalise sur l'adaptation de Clément Oubrerie pour comprendre la valeur de son projet et ses caractéristiques. Enfin, le quatrième chapitre aborde la traduction de sa bande dessinée, en analysant les spécificités de la traduction des BD d’un point de vue théorique ainsi que le travail de Viola Cagninelli. Bien que Fortini et Cagninelli traduisent deux œuvres différentes et que le médium influence les stratégies traductives adoptées, nous tenterons de comparer leurs approches dans la traduction du néo-français de Zazie dans le métro, afin de cerner les convergences et les différences.
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Abstract
Zazie dans le métro (1959) è uno dei romanzi più celebri di Raymond Queneau. In questo libro, l’autore sperimenta con la lingua e applica le sue teorie sul neo-francese, una lingua viva che riflette il parlato. Fin dalla sua pubblicazione, il romanzo ha riscosso un grande successo ed è stato tradotto in numerose lingue, nonostante le difficoltà di rendere i diversi livelli linguistici impiegati dall’autore. Oltre alle traduzioni, l’opera ha ispirato numerosi adattamenti, tra cui il fumetto omonimo realizzato da Clément Oubrerie e pubblicato nel 2008da Gallimard.
La tesi si propone di analizzare in prospettiva comparata la traduzione italiana del romanzo e del fumetto, allo scopo di individuare le strategie adottate dai rispettivi traduttori per restituire il neo-francese. Il primo capitolo introduce l’autore e il romanzo per capire come le sue esperienze e le sue riflessioni linguistiche si riflettano nel libro. Il secondo capitolo è dedicato alla traduzione italiana di Franco Fortini pubblicata per Einaudi nel 1960. Prima di analizzare le scelte operate dall’autore-traduttore per rendere i vari aspetti del neo-francese, il capitolo si soffermerà su alcuni concetti di traduttologia e di linguistica e presenterà sia il contesto editoriale che la biografia di Fortini. Il terzo capitolo si concentra sull’adattamento di Clément Oubrerie per capire il valore del suo progetto e le sue caratteristiche. Infine, il quarto capitolo approfondisce la traduzione del fumetto, esaminando in un primo tempo le peculiarità della traduzione fumettistica da un punto di vista teorico e poi il lavoro di Viola Cagninelli. Sebbene Fortini e Cagninelli traducano due opere differenti e il medium influisca sulle strategie traduttive adottate, si tenterà di comparare i loro approcci nella traduzione del neo-francese di Zazie dans le métro, evidenziando convergenze e differenze.
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