Riassunto analitico
La presente dissertazione vuole analizzare le principali affinità e divergenze nel teatro classico di Jean Racine (1639-1699) e in quello dell’assurdo di Samuel Beckett (1906-1989). Partendo dalle teorizzazioni classiciste si è cercato di indagare in che modo queste potrebbero essere applicabili al teatro di Beckett, così come quanto le peculiarità della drammaturgia beckettiana siano riconducibili a Racine. Il raffronto tra i teatri, evidentemente differenti e appartenenti a periodi storici lontani tra loro, si sviluppa a partire dall’analisi di due elementi fondamentali: l’azione e la parola. La mancanza d’azione on-stage permette, infatti, al linguaggio drammatico di acquisire un’importanza rilevante all’interno delle rappresentazioni. Mettendo a confronto come azione e linguaggio vengano proposti nelle principali opere dei due drammaturghi è emerso che, se da una parte l’inazione è una peculiarità effettivamente condivisa sia in relazione alla suddivisione dello spazio scenico, sia in relazione alle tematiche di predestinazione e attesa, dall’altra l’uso del linguaggio è un elemento che differenzia i due teatri. Racine, infatti, ne fa un uso formale, ma perfettamente comprensibile che aiuta a sviluppare l’azione stessa non solo attraverso i racconti relativi agli avvenimenti che accadono all’esterno dello spazio scenico, ma anche – e soprattutto – grazie al valore performativo che acquisisce l’atto linguistico all’interno dello scambio verbale. Beckett, invece, mette in scena un fallimento della comunicazione che rende il suo linguaggio oscuro e talvolta inintelligibile. Eppure, se questa analisi è valida per uno studio generale sulle opere dei due autori, l’analisi ed il confronto tra due drammi specifici come Bérénice e Oh les beaux jours, che presentano peculiarità differenti rispetto agli altri drammi degli stessi autori, permette di far emergere talune affinità che avvicinano notevolmente l’opera di Racine a quella di Beckett. In Bérénice, infatti, l’autore seicentesco rinuncia a quell’uso del linguaggio quasi performativo per evidenziare, invece, una certa incomunicabilità tra i personaggi che richiama quel fallimento dell’atto linguistico come comunicazione, tipico del teatro novecentesco e, nella fattispecie, beckettiano.
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Abstract
Cette dissertation vise à analyser, à partir de l’action et de l’utilisation du langage, les principales affinités et différences entre le théâtre classique de Jean Racine (1639-1699) et le Nouveau théâtre de Samuel Beckett (1906- 1989). On a cherché à explorer comment les théories classicistes peuvent être appliquées au théâtre de Beckett et comment les particularités de la dramaturgie beckettienne peuvent être reconductibles au théâtre de Racine. La comparaison entre les deux théâtres, de toute évidence différents entre eux et appartenant à des périodes historiques lointaines, se développe à partir de deux éléments fondamentaux du théâtre: l’action et la parole. En effet, la manque d’action sur scène charge le langage dramatique d’une importance considérable dans les représentations.
En confrontant, donc, comment action et langage ont été proposés dans les œuvres principales écrites par les deux dramaturges est résulté que, si d’une part l’inaction est en fait une caractéristique partagée tant par rapport à la subdivision de l’espace scénique, que par rapport aux thématiques de prédestination et attente, de l’autre le langage dramatique est un élément qui diversifie les deux théâtres. Racine utilise un langage formel, mais parfaitement intelligible qui développe l’action non seulement à travers les récits des événements qui se passent à l’extérieur de l’espace scénique, mais aussi – et surtout – grâce à la valeur performative que l’acte linguistique acquiert dans l’échange verbal.
Cependant, si cette analyse s’accorde bien à une étude générale sur les œuvres de deux auteurs, la confrontation entre deux œuvres particulières telles que Bérénice et Oh les beaux jours, qui présentent des spécificités différentes par rapport aux drames écrits par les mêmes auteures, permet de démontrer la présence de plusieurs affinités qui approchent considérablement l’œuvre de Racine à celle de Beckett. Si l’on considère que la divergence principale avait été soulignée par rapport au langage, en effet, dans Bérénice, l’auteur du dix-septième siècle renonce à l’utilisation d’un langage performatif et, par contre, souligne une certaine incommunicabilité parmi les personnages qui rappelle l’échec de l’acte linguistique dans la communication typique du théâtre du vingtième siècle et, en l’espèce, beckettien.
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